Je me baladais parmi des chemins poussiéreux, manœuvrant pour éviter la foule qui allait ça et là. Pour la cinquantième fois en une heure, je ressortais mon programme. Oui, dans un instant, c'était bien Metallica qui allait jouer sur la scène principale, je ne rêvais donc pas.
Si la présence des Mets cristallisait l'attention générale en cette douce soirée de juin, la journée avait déjà été particulièrement riche en émotions pour mon petit cerveau fragile.
Ils étaient tous là, ces héros de mon esprit, ces métalleux peu connus du grand public français mais qui me font frissonner chaque jour de l'année, m'accompagnant dans la vie, au gré des écoutes.
En effet, aujourd'hui, pour une durée de simplement trente minutes la plupart du temps, j'avais pu assister aux shows de The Gathering, Opeth, Korn ou encore Serj Tankian, reformant le temps d'une journée de festival, le légendaire groupe System of a Down !

Mais ce soir, sur la Main Stage, c'était Eux. Metallica, la légende du Métal, le groupe de Métal le plus connu au monde. A part Iron Maiden peut être.
Plus de soixante mille personnes se massaient au plus près possible de la scène, se contentant d'observer par l'intermédiaire des écrans géants pour les moins chanceux d'entre eux, qui se retrouvaient relégués assez loin. J'étais l'un de ces anonymes en noir, un fan comme un autre, attendant un groupe pas comme les autres, lui.

Quelques instants plus tard, ce fut la délivrance et le début du concert. En une heure trente, ce sont des titres légendaires comme "Master of Puppets", "For Whom the Bell Tolls", "Nothing Else Matters" ou "Fade to Black" qui s'enchaînèrent, dans le délire le plus total.
Du Thrash Métal en veux-tu, en voilà.
Rien que la présence de James Hetfield avait suffi à faire s'évanouir quelques uns des fans les plus hardcore aux barrières.
Personnellement, je n'avais d'yeux que pour Kirk Hammett, guitariste depuis les débuts du groupe, c'est-à-dire depuis plus de trente ans, légende vivante de la guitare de son état.
Certes, il ne s'agitait pas comme on pouvait le voir sur les vidéos Youtube des concerts du groupe des années 80, mais Dieu que c'était bon de le voir placarder ses solos mythiques en face de moi, jusqu'à mes oreilles qui ne demandaient que cela !
Lars Ulrich, à la batterie, récitait sa partition, tout aussi classe et décontracté qu'à l'accoutumée, dans son petit polo blanc qui tranchait avec la couleur noire qui prédominait partout ailleurs.

Les Four Horsemen, comme on les surnomme, terminèrent leur concert dans la folie générale. Je restais planté là pendant longtemps, les jambes tremblotantes, incapable de réaliser la chance qui m'avait été donné d'assister à un concert de Metallica.

[...]

Je me réveillais. Comme d'habitude, j'avais fantasmé cette nuit. Je savais que ces rêves me causaient du mal à force, mais c'était plus fort que moi : il fallait que je vois ce groupe, et tant pis si cela n'arrivait qu'en pensées inconscientes ! Étant maso sur les bords, je me connectais immédiatement et je lançais cette vidéo :

Avouez que c'était bon ! Ah ! Je préfère cela !

Extraits issus des pensées d'Opeth, chapitre des désirs inassouvis.


L'éventuel Voleur a agi.
L'éventuel Cupidon a agi. L'éventuel couple qui en découle s'est reconnu.
Les Loups-garous vont se reconnaitre d'ici quelques minutes.

Tous les joueurs pouvant agir cette Nuit (Loups-garous, Buveur de bières, Adepte de la Magie noire, Soliste, Maitre du Feu) agissent s'ils le souhaitent. Pour les Loups, c'est jusqu'à 20h maximum.

Le Jour I sera levé demain à 22h si la ponctualité ne me fuit pas. Bonne partie à toutes et à tous !