Survie & Fourberie
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 La littérature, entre humilité et mépris ?

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Arthur
Barbier mal rasé
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Arthur

Masculin Date d'inscription : 22/07/2009
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Message(#) Sujet: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 13:21

Je suis retombé sur cette vidéo, qui m'avait déjà interloqué. Attention, je ne cherche pas à polémiquer, de plus je tiens à préciser que cet échange a été enregistré en 1964. Néanmoins, je pensais que cela pouvait être un point de départ pour susciter des réactions et surtout pour parler du rapport de chacun à la littérature. Quel est le vôtre ?
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Opeth
Pyromane ignifuge
Pyromane ignifuge
Opeth

Masculin Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montpellier.
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 13:28

Mon rapport à la littérature : un moyen de connaissance, d'évasion, de détente, de réflexion. Comme 99% des gens ?
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Amandier
Petite Fille sénile
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Amandier

Féminin Date d'inscription : 04/02/2011
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 13:53

La vidéo m'a fait rire.

Sinon je rejoint Opeth mais je vais préciser. J'aime lire des magazines scientifiques pour m'instruire, j'aime lire des classiques pour enrichir ma culture générale (mon dernier a été "les fleurs du mal" cet été et j'ai été surprise d'aimer autant ce genre de poème).
Et surtout je lis des romans policiers et fantastiques pour m'évader et parce que je ressens plus de sensation en lisant qu'en regardant passivement un film/série.
Lorsque j'ai peu de temps, j'aime aussi lire des mangas ou BD, ça fait une pause détente rapide.
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Xinome
Médium déconnecté
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Xinome

Féminin Date d'inscription : 05/05/2010
Localisation : Toulouse !
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 14:46

J'aime bien lire avant tout pour me détendre et m'évader dans des histoires qui me font rêver, ce que j'ai trouvé avec la fantasy ou dernièrement avec les Sherlock Holmes. J'aime bien lire les journaux ou magazines d'actu aussi.
Etre obligé de lire des classiques au collège/lycée m'a ennuyée et même maintenant ça ne me tente pas du tout.
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Arthur
Barbier mal rasé
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Arthur

Masculin Date d'inscription : 22/07/2009
Humeur : [tu kite e tɔ̃be amuʁø]

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 16:30

Xinome a écrit:
Etre obligé de lire des classiques au collège/lycée m'a ennuyée et même maintenant ça ne me tente pas du tout.
Et si quelqu'un t'en proposait un en particulier, que tu pourrais éventuellement apprécier ? Si comme cela qu'on commence : et après on ne peut plus s'en passer ! Si ces livres sont des "classiques" qui perdurent, c'est aussi que chacun peut y trouver son compte, s'il s'en donne la peine, et surtout ne part pas avec des a priori (d'élitisme ou de mépris).
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Xinome
Médium déconnecté
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Xinome

Féminin Date d'inscription : 05/05/2010
Localisation : Toulouse !
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 17:06

Si quelqu'un m'en proposait un, je ferais l'effort de le lire c'est sur.
Je ne pense pas avoir des à priori, c'est juste que j'en ai pas envie, en tous cas pas pour le moment.
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nxou
Corbeau philanthrope
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nxou

Masculin Date d'inscription : 19/04/2010
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 18:21

Arthur a écrit:
haan

Ahaha un prétentieux hypocrite affligeant de nullité ! Il est moche en plus.



Contrairement à Xi, je pense qu'il me faudra très longtemps avant d'avoir envie de me mettre à des "classiques".
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Moghedien
Vagabond sédentaire
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Moghedien

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyJeu 21 Mar 2013 - 19:35

C'est rigolo de voir des gens faire étalage de leur stupidité sans même s'en rendre compte. Je suppose que c'est l'époque qui veut ça.

Personnellement, je suis ravie d'avoir eu De Beauvoir, Zola, Nietzsche et Hergé dans les mains ^^
Je me livre à des projets architecturaux périlleux à base de bouquins dans mon salon (certains peuvent témoigner), il y a des livres dans quasiment toutes les pièces de la maison de mes parents... Je n'ai jamais vécu sans livres, et j'ai toujours lu un peu tout et n'importe quoi.
Je crois que lire n'offre pas une "prétention intellectuelle" mais un développement intellectuel. Selon ce que je lis, je réfléchis, je suis émue, ou je développe mon imaginaire, et je me suis toujours refusée à établir une hiérarchie entre les différents livres que je lis. Il n'y a pas de "mauvaise" lecture, contrairement à ce que j'ai entendu dans la bouche de mes instituteurs quand j'étais gamine et que je préférais Astérix au Club des cinq.

Et avoir accès à toute la littérature n'empêche pas l'humilité. Tout comme j'admire les gens qui savent jouer d'un instrument de musique, j'ai du respect pour quiconque publie un livre, n'étant pas moi-même foutue d'en écrire un qui soit publiable.

Globalement, pour la littérature comme pour le reste, l'élitisme est quelque chose qui m'emmerde profondément. Peut-être parce que la susceptible que je suis sait pertinemment que pour certains élitistes, elle fait partie de la plèbe, et qu'elle n'aime pas ça ^^
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Rantanplan
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Rantanplan

Masculin Date d'inscription : 11/03/2012

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 11:32

J'ai recommencé à lire les Harry Potter, donc quand j'ai vu la tronche du mec sur la vidéo, j'ai fait :

OMM C'EST NEVILLE LONDUBAT !


Personnellement, je lis pour me détendre. Les classiques, que ce soit au collège ou au lycée, m'ont toujours fait chier au plus point. Je pouvais trouver l'histoire intéressante, mais la façon dont c'est écrit m'ennuie. (Je pense notamment à l'Odyssée, qu'on étudiait en 6e. Ca reste plus intéressant que la Bible, tu me diras... Pauvres collégiens. Bref, là n'est pas le débat).

Liste des livres que j'ai lus à l'école (de mémoire) :

- L'Odyssée (Homère)
- La gloire de mon père (Marcel Pagnol)
- Phèdre (Racine)
- Dom Juan (Molière)
- Candide (Voltaire)
- L'île au Trésor (Stevenson)
- Perceval ou le conte du graal
- Si c'est un homme (Primo Levi)

Le seul livre que que j'ai lu à l'école et qui m'a plu, c'est Si c'est un homme, de Primo Levi. (Seul livre de la liste à avoir été écrit par un scientifique, d'ailleurs).
Les autres, j'ai trouvé ça chiant. C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.

D'où le fait que je préfère lire pour me détendre, car généralement l'histoire avance, on ne reste pas figé pendant cent ans sans que rien n'avance... (Bref, j'ai pas pu finir Le Seigneur des Anneaux à cause de ça, par exemple XD).

(ça répond pas à la question initiale en fait, ça rejoint plutôt ce que disait Xinome).
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Elzen
Villageois sanguinaire
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Elzen

Masculin Date d'inscription : 01/03/2010
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 12:35

Pourtant je trouve que tu as eu des livres plutôt sympas à lire à l'école.
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Xinome
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Xinome

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 13:04

Rantanplan a écrit:
J'ai recommencé à lire les Harry Potter, donc quand j'ai vu la tronche du mec sur la vidéo, j'ai fait :

OMM C'EST NEVILLE LONDUBAT !
Laughing

Tu as de la chance de te souvenir de ce qu'on t'a fait lire, moi je ne m'en rappelle plus.
Je me souviens juste de Ruy Blas, j'avais bien apprécié sa tirade ("Ô ministres intègres !"...) et me suis ennuyée sur le monologue de la reine. Il a fallut que je tombe dessus au bac, l'examinatrice n'a pas apprécié que je lui réponde que je n'aimais pas ce passage, que je le trouvais ennuyeux. Résultat, 6.


Citation :
Les autres, j'ai trouvé ça chiant. C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.
Je suis d'accord avec cette remarque.
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Arthur
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Arthur

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:20

nxou a écrit:
Il est moche en plus.
C'est vrai, je rejoins complètement la remarque de Rantanplan d'ailleurs, j'avais aussi pensé à Neville Londubat Laughing.

Moghedien a écrit:
projets architecturaux périlleux à base de bouquins dans mon salon (certains peuvent témoigner)
Grâce à ça, la littérature retrouve sa sacralité : on n'ose pas y toucher ahaha.

Moghedien a écrit:
Il n'y a pas de "mauvaise" lecture, contrairement à ce que j'ai entendu dans la bouche de mes instituteurs quand j'étais gamine et que je préférais Astérix au Club des cinq.
Je suis d'accord, simplement il y en a de meilleures que d'autres.

Moghedien a écrit:
n'étant pas moi-même foutue d'en écrire un qui soit publiable.
C'est joliment dit.

Rantanplan a écrit:
(Seul livre de la liste à avoir été écrit par un scientifique, d'ailleurs).
Au secours.

Rantanplan a écrit:
Les autres, j'ai trouvé ça chiant. C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.
D'où le fait que je préfère lire pour me détendre, car généralement l'histoire avance, on ne reste pas figé pendant cent ans sans que rien n'avance...
Volthor

Xinome a écrit:
Il a fallut que je tombe dessus au bac, l'examinatrice n'a pas apprécié que je lui réponde que je n'aimais pas ce passage, que je le trouvais ennuyeux.
Si tu lui as dit comme ça, je comprends aha. Pouvais-tu dire ce que tu n'aimais pas, trouvais ennuyeux ? C'est d'ailleurs toujours plus facile de dire ce qu'on n'aime pas que ce qu'on aime ; une oeuvre qui nous touche et qu'on admire, c'est difficile de se dire qu'on doit l'analyser, la décortiquer, afin d'en percevoir une quelconque substance ou essence qui la dénaturerait.
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Moghedien
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Moghedien

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:47

Arthur a écrit:
Grâce à ça, la littérature retrouve sa sacralité : on n'ose pas y toucher ahaha.
Tu n'oses pas y toucher. Je n'ai jamais fait tomber aucune des piles, moi ^^

Arthur a écrit:
Je suis d'accord, simplement il y en a de meilleures que d'autres.
Selon quels critères ? Qu'est-ce qui te permet de dire que tel ou tel livre mérite davantage d'être lu que tel ou tel autre ?

Arthur a écrit:
C'est joliment dit.
C'est la triste vérité.

Arthur a écrit:
C'est d'ailleurs toujours plus facile de dire ce qu'on n'aime pas que ce qu'on aime ; une oeuvre qui nous touche et qu'on admire, c'est difficile de se dire qu'on doit l'analyser, la décortiquer, afin d'en percevoir une quelconque substance ou essence qui la dénaturerait.
Pas forcément vrai.

Edit : chui bourrelle !!! \o/
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Arthur
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:53

Moghedien a écrit:
Selon quels critères ? Qu'est-ce qui te permet de dire que tel ou tel livre mérite davantage d'être lu que tel ou tel autre ?
L'écriture en premier lieu. Ensuite, le délicieux rapport entre le renouvellement, le neuf, et l'ancien, le thème de l'originalité, etc. Mais on se comprend mal, je n'ai pas du tout dit qu'un livre méritait d'être davantage lu : on peut tout lire. Je dis juste que certains sont meilleurs que d'autres, ça n'a rien à voir. On peut avoir envie de lire (ou de voir, je pense au cinéma) de la m*rde parfois.

Moghedien a écrit:
C'est la triste vérité.
Ah, tu dois avoir mis alors inconsciemment la nuance que se trouve dans la phrase que j'ai citée.

Moghedien a écrit:
Pas forcément vrai.
C'est la réponse bateau par excellence aha. Évidemment que ce n'est pas forcément vrai. Néanmoins, tu admettras qu'une peinture, qu'un poème, un film, un livre, qu'une sculpture qui te touche, qui te transcende, tu ne sais pas toujours exactement pourquoi, et surtout ton premier réflexe n'est pas de vouloir la charcuter.
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Moghedien
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 15:06

Arthur a écrit:
Moghedien a écrit:
C'est la triste vérité.
Ah, tu dois avoir mis alors inconsciemment la nuance que se trouve dans la phrase que j'ai citée.
Désolée de te décevoir.

Arthur a écrit:
Néanmoins, tu admettras qu'une peinture, qu'un poème, un film, un livre, qu'une sculpture qui te touche, qui te transcende, tu ne sais pas toujours exactement pourquoi, et surtout ton premier réflexe n'est pas de vouloir la charcuter.
Pas toujours, mais pas jamais non plus. Quand tu te connais suffisamment, tu sais sur quelles cordes il faut jouer pour que quelque chose t'émeuve, et tu sais si l'oeuvre a joué sur ces cordes, ou pas.
Par exemple, je ne me suis jamais demandé pourquoi je suis sortie de Gran Torino avec le coeur à l'envers. Pas besoin d'analyser. Je sais, je sens pourquoi ça résonne.
Et je ne "charcute" rien, je n'aime pas analyser des oeuvres, calquer mes connaissances et mon raisonnement de début de XXIe siècle sur une oeuvre réalisée des décennies ou des siècles plus tôt sans que je sache rien de sa réalisation, du contexte ou de son auteur, je n'ai jamais trouvé ça pertinent. Plus précisément, je n'ai jamais trouvé pertinent qu'on cherche à nous vendre ça comme une vérité divine alors que ça ne peut être que personnel, donc subjectif.
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Arthur
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 15:13

Moghedien a écrit:
Par exemple, je ne me suis jamais demandé pourquoi je suis sortie de Gran Torino avec le coeur à l'envers. Pas besoin d'analyser. Je sais, je sens pourquoi ça résonne.
C'est ce que je dis ; tu l'extériorises difficilement. Alors que quelque chose que tu n'as pas aimé, les critiques négatives s'enchaînent en général.

Moghedien a écrit:
Et je ne "charcute" rien, je n'aime pas analyser des oeuvres, calquer mes connaissances et mon raisonnement de début de XXIe siècle sur une oeuvre réalisée des décennies ou des siècles plus tôt sans que je sache rien de sa réalisation, du contexte ou de son auteur, je n'ai jamais trouvé ça pertinent. Plus précisément, je n'ai jamais trouvé pertinent qu'on cherche à nous vendre ça comme une vérité divine alors que ça ne peut être que personnel, donc subjectif.
Tu ne calques pas des connaissances, tu peux avoir des grilles de lecture, mais c'est très insuffisant. C'est une sensibilité qui, sur un texte, permet d'en percevoir les jalons. Ce n'est pas une science exacte, mais ce n'est pas non plus personnel ou subjectif : il y a des contre-sens que tu ne peux pas faire, si c'est ça que tu qualifies de "vérité divine". Et puis, "savoir des choses de la réalisation, du contexte ou de l'auteur, ça ne dépend que de toi Wink.
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Xinome
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Xinome

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 15:35

Citation :
Si tu lui as dit comme ça, je comprends aha.
Je ne lui ais pas dit comme ça, j'ai expliqué ce qui ne me plaisais pas et pourquoi.
Après le fait d'avoir des professeurs qui me faisaient comprendre que ce que je disais d'un texte n'était pas ce qu'ils attendaient m’énervait, le côté il n'y a qu'une seule explication de valable non merci...



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Rantanplan
Ancien immature
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyVen 22 Mar 2013 - 18:45

Arthur a écrit:

Rantanplan a écrit:
(Seul livre de la liste à avoir été écrit par un scientifique, d'ailleurs).
Au secours.

Explique ?

De mémoire, c'est le seul à être un scientifique, à la base il est chimiste, pas écrivain, Primo Levi. Et c'est le seul livre que j'ai trouvé intéressant.

D'ailleurs, tu sens quand tu lis son livre qu'il est scientifique : il analyse ce qu'il a vécu en le déshumanisant totalement. Bien que le récit soit écrit par un "je", on a vraiment l'impression que l'auteur et le narrateur sont deux individus distincts. Ca permet non seulement de voir que Levi analyse son passé avec sa tête et pas avec son coeur, et ça nous permet, à nous lecteurs, de vivre, d'une certaine façon, ce "processus de déshumanisation" qu'il a subi.

Du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

C'est le seul livre que j'ai lu qui "avance", où je reste pas planté pendant 50 pages à la même situation.

Citation :

Rantanplan a écrit:
Les autres, j'ai trouvé ça chiant. C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.
D'où le fait que je préfère lire pour me détendre, car généralement l'histoire avance, on ne reste pas figé pendant cent ans sans que rien n'avance...
Volthor


Ca serait cool que tu t'exprimes, quand même.
Que tu sois pas d'accord avec moi, ok, mais que tu me répondes uniquement avec des "au secours" et des smileys à la con, c'est de l'irrespect.


Elzen a écrit:
Pourtant je trouve que tu as eu des livres plutôt sympas à lire à l'école.

Ah j'ai jamais dit que c'était pourri. J'ai trouvé ça chiant, c'est pas pareil.

La preuve, j'avais toujours entre 9 et 13 à mes explications d'oeuvres, quand j'ai lu Si c'est un homme, j'ai eu 18/20, meilleure note de la classe =D. (Et c'est en même temps l'explication qui m'a pris le moins de temps).
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Maléfique
Rebouteux patraque
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 1:42

Opeth a écrit:
Mon rapport à la littérature : un moyen de connaissance, d'évasion, de détente, de réflexion. Comme 99% des gens ?
Tu résumes bien la situation Razz

Amandier a écrit:
Et surtout je lis des romans policiers et fantastiques pour m'évader et parce que je ressens plus de sensation en lisant qu'en regardant passivement un film/série.
Regarder un film me procure plus de sensations que lire.
Par contre, je reconnais que la lecture permet un meilleur développement de l'imagination.


Amandier a écrit:
Lorsque j'ai peu de temps, j'aime aussi lire des mangas ou BD, ça fait une pause détente rapide.
Dans la famille, la BD, c'est sacré.
J'ai toujours lu les bandes dessinées avec autant d'attention que n'importe quel autre livre.
Au-delà de l'à-priori "je regarde les images", il peut y avoir de très bonnes surprises dans ces lectures.

P.S. : Les mangas sont des bandes dessinées.


Xinome a écrit:
Etre obligé de lire des classiques au collège/lycée m'a ennuyée et même maintenant ça ne me tente pas du tout.
C'est assez vrai pour moi aussi mais pas totalement.

Arthur a écrit:
Et si quelqu'un t'en proposait un en particulier, que tu pourrais éventuellement apprécier ?
Je pense que je me laisserais tenter.

Arthur a écrit:
Si comme cela qu'on commence : et après on ne peut plus s'en passer !
Je suppose que tu voulais mettre "C'est" à la place de 'Si'.
Pour te répondre, j'ai des doutes sur l'addiction mais je ne suis pas fermé.


nxou a écrit:
Ahaha un prétentieux hypocrite affligeant de nullité ! Il est moche en plus.
J'approuve et j'ajoute qu'il a une très mauvaise diction pour un membre de l'élite Laughing

Moghedien a écrit:
Personnellement, je suis ravie d'avoir eu De Beauvoir, Zola, Nietzsche et Hergé dans les mains ^^
Hergé, je plussoie.
De Beauvoir & Nietzsche, je n'ai pas testé.
Par contre, j'ai dû lire Germinal et je ne veux plus entendre parler de Zola Mad


Moghedien a écrit:
[...] et que je préférais Astérix au Club des cinq.
love

Rantanplan a écrit:
- Candide (Voltaire)
C'est le seul de ta liste que j'ai lu.
Je l'ai lu durant ma scolarité mais pas par obligation.
J'étais vraiment attiré par Voltaire, la tolérance, l'utopisme, ... et je me suis laissé tenter.
Franchement, je ne regrette pas cette lecture et le résultat de mon travail de groupe en témoignait.


Rantanplan a écrit:
C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.
Heureusement que cet avis n'est pas universel.
Je trouve que certains classiques ne sont réellement pas écrits dans cette optique.


Arthur a écrit:
C'est d'ailleurs toujours plus facile de dire ce qu'on n'aime pas que ce qu'on aime ; une oeuvre qui nous touche et qu'on admire, c'est difficile de se dire qu'on doit l'analyser, la décortiquer, afin d'en percevoir une quelconque substance ou essence qui la dénaturerait.
Au contraire, je prends plus de plaisir à analyser une œuvre qui m'a plu qu'une autre.
Pour commenter une lecture déplaisante, je dois me replonger dedans et j'y passe beaucoup plus de temps.
Tandis que si je l'ai appréciée, les mots s'aligneront d'eux-même sur le papier sans aucun effort.
Mon analyse sera une façon de rendre hommage à l'artiste sans vouloir 'charcuter' son travail.


Arthur a écrit:
Je dis juste que certains sont meilleurs que d'autres [...]
C'est comme dans tout.
Par contre, chacun a des critères différents pour arriver à cette conclusion.
Je me réjouis d'ailleurs de cette grande diversité mais pas que pour la lecture.


Rantanplan a écrit:
Que tu sois pas d'accord avec moi, ok, mais que tu me répondes uniquement avec des "au secours" et des smileys à la con, c'est de l'irrespect.
Restons calmes.
Arthur ne t'a pas manqué de respect et je suis certain qu'il prendra plaisir à te répondre jap


Lecture scolaire :
12-13 ans
* Pépé la Boulange - Yvon Mauffret
* L'amerloque - Susie Morgenstern
* Le château de ma mère - Marcel Pagnol

13-14 ans
* Des cornichons au chocolat - Philippe Labro
* Les montagnes blanches - John Christopher
* Mélodie pour Nora - Mark O'Sullivan

14-15 ans
* La mare au diable - George Sand
* Le pendu de Saint-Pholien - Georges Simenon
* Les fourberies de Scapin - Molière
* Le racisme expliqué à ma fille - Tahar Ben Jelloun

15-16 ans
* Le Baron perché - Italo Calvino
* Le dernier Guérillero - Didier Daeninckx
* La grande nuit - André-Marcel Adamek

16 à 18 ans
* Andromaque - Racine
* Antigone - Jean Anouilh
* Les caprices de Marianne - Alfred de Musset
* Huis clos - Jean-Paul Sartre
* Fin de partie - Samuel Beckett
* Germinal - Emile Zola
* Le Père Goriot - Honoré de Balzac

Il doit m'en manquer quelques-uns puisque c'était en moyenne 4 par année.
Les classiques ne sont réellement arrivés que vers la fin, ce qui est plutôt normal.
Je n'ai pas le courage de développer mon avis sur ces lectures, ce soir.
Quoiqu'il en soit, je vous donnerai mes impressions dans les grandes lignes.
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Arthur
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Arthur

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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 14:26

Xinome a écrit:
Après le fait d'avoir des professeurs qui me faisaient comprendre que ce que je disais d'un texte n'était pas ce qu'ils attendaient m’énervait, le côté il n'y a qu'une seule explication de valable non merci...
Ce n'est pas exactement ça. Un texte fonctionne par faisceaux de convergence, si tu ne trouves qu'un seul indice de ce que tu veux montrer, c'est quasiment sûr et certain que c'est faux, et que tu fais un contre-sens. Il faut en fait se méfier de la surinterprétation, et de ce que tu projettes sur le texte. Un texte peut "te parler", te faire penser à telle ou telle chose, mais une explication ne va pas dans le sens du lecteur tout puissant (sauf à certaines périodes), ni même dans le sens de l'auteur tout puissant, qui a la maîtrise complète de son texte : le texte a plutôt tendance à s'ériger de manière autotélique. Après, ce sont toutes les discussions entre les écoles d'interprétation, c'est très complexe, et je ne suis pas sûr qu'il y ait une réponse. Si tu veux lire quelque chose qui n'est pas de la littérature, mais qui parle de littérature, qui est théorique mais accessible, je te conseille Le démon de la théorie de Compagnon, il est très bien fait et tu auras quelques réponses.

Rantanplan, je suis un infini admirateur de Se questo è un uomo, je le connais très bien (depuis la troisième où j'avais travaillé dessus et également eu 18), et j'ai encore eu un cours dessus lors d'un de mes séminaires. Je te rejoins sur ce que tu écris à son propos, c'est très juste.
Ce que j'exècre plus, c'est de faire une distinction littéraire / scientifique, qui n'a pas lieu d'être. Dire que Voltaire (par exemple) n'est pas scientifique, c'est comme dire qu'il n'est pas littéraire.
Dans ce cas, tu devrais lire Zola ou Balzac, qui s'immiscent dans tous les milieux avec une grâce inégalée (et donc utilisent, entre autres, un vocabulaire spécifique, propre à certains corps de métiers, à certains domaines comme les domaines scientifiques), mais pourtant j'ai comme l'impression que tu n'y trouverais pas ton compte. Pour ça :

Rantanplan a écrit:
C'est le seul livre que j'ai lu qui "avance", où je reste pas planté pendant 50 pages à la même situation.
Libre à toi. Je pense qu'il faut accepter de ne pas comprendre où on nous emmène parfois, pour que cela soit plus efficace.
Un exemple : ce n'est pas parce qu'il se passe quelque chose dans ta vie, qu'elle est très pleine, qu'elle est plus enrichissante : tu en ressentiras quand même la vacuité. Un livre, c'est la même chose.

En fait, ce que je n'apprécie pas, c'est ta façon de mettre tout dans le même sac, sous le terme "classiques", d'où mon smiley, sûrement irrespectueux, je ne sais pas, mais peut-être parce que tu l'étais toi-même. Je me souviens d'une très belle discussion récemment sur T1 où nous avions parlé de littérature et de ce que nous lisions, avec une grande acceptation, en disant pourquoi tel roman nous plaisait moins, tel autre plus, où on disait tout mais sans mépris ("l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu", c'est méprisant), on avait par exemple pas mal parlé sur l'ennui que nous procurait certains grands chefs-d'oeuvre, on en était venus à dire que c'était à cause des personnages eux-mêmes qui s'emmerdaient tellement que nous-mêmes nous emmerdions.

Je sais que c'est toujours ce livre que je conseille en général, mais lis donc Les liaisons dangereuses. Surtout que Choderlos de Laclos est un militaire et nullement un "littéraire", suivant ta classification, donc tu devrais aimer ^^

Maléfique a écrit:
Regarder un film me procure plus de sensations que lire.
Par contre, je reconnais que la lecture permet un meilleur développement de l'imagination.
Tout à fait. Après, certains livre m'ont procuré de grandes sensations.

Maléfique a écrit:
J'ai toujours lu les bandes dessinées avec autant d'attention que n'importe quel autre livre.
Idem Smile ! (Enfin, pas toutes, une fois de plus, évidemment.)

Maléfique a écrit:
Je suppose que tu voulais mettre "C'est" à la place de 'Si'.
Exact.

Maléfique a écrit:
j'ajoute qu'il a une très mauvaise diction
Ah ouais ? C'est un peu son ton qui fait ça.

Maléfique a écrit:
Au contraire, je prends plus de plaisir à analyser une œuvre qui m'a plu qu'une autre.
Pour commenter une lecture déplaisante, je dois me replonger dedans et j'y passe beaucoup plus de temps.
Tandis que si je l'ai appréciée, les mots s'aligneront d'eux-même sur le papier sans aucun effort.
Mon analyse sera une façon de rendre hommage à l'artiste sans vouloir 'charcuter' son travail.
Oui, évidemment, je ne travaillerais pas sur Proust autrement. Ce que je voulais dire, c'est qu'on perçoit plus facilement et plus rapidement ce qu'on n'aime pas dans une oeuvre, justement parce qu'on s'en détache, ou parce qu'elle nous fait réagir. Je ne parle pas des œuvres qui ne nous font rien, celles-ci sont plan plan à souhait.

Maléfique a écrit:
Fin de partie - Samuel Beckett
J'adore Fin de partie. Et Beckett, ou l'absurde, en général.
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Xinome
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 14:56

Arthur a écrit:
Ce n'est pas exactement ça. Un texte fonctionne par faisceaux de convergence, si tu ne trouves qu'un seul indice de ce que tu veux montrer, c'est quasiment sûr et certain que c'est faux, et que tu fais un contre-sens. Il faut en fait se méfier de la surinterprétation, et de ce que tu projettes sur le texte. Un texte peut "te parler", te faire penser à telle ou telle chose, mais une explication ne va pas dans le sens du lecteur tout puissant (sauf à certaines périodes), ni même dans le sens de l'auteur tout puissant, qui a la maîtrise complète de son texte : le texte a plutôt tendance à s'ériger de manière autotélique.

Je comprend ce que tu dis, ce n'est pas pour autant que je l’accepte facilement.
J'ai du mal à concevoir que ce que je ressens en lisant un texte est "faux" et est un contre-sens parce que ce n'est pas ce qui est attendu. J’interprète ce que je lis en fonction de ma sensibilité, j'explique pourquoi je ressent cela, etc, pour moi ce n'est pas faux, c'est une interprétation possibles. Peut être ce n'était pas l'intention de l'auteur, mais c'est la mienne. J'aurais préféré qu'on me dise que ce que je disais n'étais pas assez poussé, me faire remarquer qu'il y avait autre chose à ressentir plutôt qu'avoir l'impression d'une interprétation pré-définie à laquelle il faut se conformer. Je ne prétend pas être aussi éclairée que ceux qui ont établis les analyses, mais je ne me considère pas non plus comme incapable d'interpréter un texte.

Je te remercie du conseil, je me pencherais dessus à l'occasion. Wink
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Arthur
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 15:07

Je vais prendre un exemple extrême, alors. Imagine un auteur qui écrit un texte sur des fleurs, extrêmement mignon, et que tu le trouves magnifique, qu'il te parle, que tu en fais une analyse bucolique, que sais-je encore, dans la continuité d'un néoclassicisme. Alors qu'en fait c'est une parabole antisémite sur les races, mais pourtant ta sensibilité te dit que non, ce n'est pas le cas, tu admires ce morceau de bravoure champêtre.
(Je pourrais te prendre des exemples, mais je préfère rester dans un exemple abstrait.)

Ce que je veux dire, c'est que ce que tu me dis est la même chose, à une autre échelle Smile.

Le truc certain, c'est qu'il faut amener l'élève, qui à partir d'une intuition plus ou moins juste énonce un point de vue sur le texte, à comprendre ce qui va ou ne va pas. Je pense pouvoir dire que tu es quelqu'un qui peut avancer ainsi, que contrairement à certains élèves tu ne devais pas te braquer obligatoirement ; peut-être que tes profs n'étaient pas trop patients.

Une question qu'il faut toujours se poser, c'est quelle est l'originalité de ce texte, pourquoi est-il célèbre, a-t-il parcouru les siècles. Et veiller à éviter les anachronismes Wink.
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nxou
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 17:12

Arthur a écrit:
Je vais prendre un exemple extrême, alors. Imagine un auteur qui écrit un texte sur des fleurs, extrêmement mignon, et que tu le trouves magnifique, qu'il te parle, que tu en fais une analyse bucolique, que sais-je encore, dans la continuité d'un néoclassicisme.
Alors qu'en fait c'est une parabole antisémite sur les races, mais pourtant ta sensibilité te dit que non, ce n'est pas le cas, tu admires ce morceau de bravoure champêtre.
.
Disons que si je voulais faire une parabole antisémite, que mon sujet d'expression était les fleurs, je pense que j'aurais du mal à faire un truc "bucolique". mort

Pour moi il y a parfois un décalage entre les mots, et entre ce qu'on veut dire (idée). La convergence, c'est quand au travers de plusieurs reformulation "mots" , on parvient à saisir l'idée. jap

M'enfin bon, même tarif que Xinome. Mes profs étaient sans doutes nuls.
Et j'ai pas trop aimé qu'on m'impose des interprétations à deux balles. La métaphore dépend des associations et des connaissances, mais bien trop de fois à mon gout ça frisait le ridicule. nonnon


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Arthur
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 17:26

En fait, j'avais un extrait en tête en disant ça, il faudrait que je le retrouve, mais de toute façon ce n'est pas très important, c'est pour l'explicitation de mon propos.
Mais si, on peut faire dire beaucoup de chose au langage, et on peut en dire beaucoup avec les mots, ou presque, confer l'arrêt complet de l'écriture de Rimbaud, face à l'échec de la poésie. Comment écrire l'indicible ?
Un texte comme celui dont je parle est faisable. Toutefois je pense que l'auteur aurait plus de facilité à le tirer du côté de la parodie (et donc de la dénonciation) qu'autre chose.

Ce qu'il y a aussi, c'est que selon les époques il y a des "canons", c'est-à-dire une seule acception d'une métaphore par exemple.
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Vinny
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 18:53

Je crois qu'Opeth a très bien résumé ce que je pense de la lecture.

Avec un unique objet on peut voyager, aimer, haïr, pleurer, rire, espérer, trembler, fantasmer...

Contrairement à certains d'entre vous, c'est au collège, en sixième que j'ai choppé le virus en lisant une lecture imposée, le pain noir de Georges-Emmanuel Clancier. J'ai adoré.
Je ne me rappelle pas un livre qui m'aurait déplu pendant les années collège/lycée.

Je lis beaucoup et des choses très diverses, donc autant des classiques que des auteurs contemporains. Je passe aisément d'un zola à d'un wilkie collins à un Brussolo, d'un molière à corneille.
Peu importe les genres aussi romans, policiers, thriller, fantastique, théâtre.

J'aime bien aussi relire un livre qui m'a particulièrement plu quelques années après. En fait je le redécouvre toujours.

Mon grand défi transmettre ce gout à mes enfants. Ils lisent beaucoup eux aussi mais malheureusement de moins en moins en grandissant.
J'essaie de diversifier leur lecture en dehors du collège : le plus grand n'apprécie pas les livres trop classiques imposés au collège, au bonheur des dames à été une torture pour lui mais il adore les fourmis de Werber qu'il lit en perso. Le plus petit s'éclate avec l'Odysée et les Métaphores d'Ovide en lecture obligatoire et lit poil de carotte en perso.
Mais bon ils ralent en grandissant, c'est dommage... J'espère qu'ils n'abandonneront pas cette bonne habitude.

Gros problème, la place que prennent tous ces livres... Les deux bibliothèqes des garçons débordent ainsi que la mienne... J'ai été un peu forcée de passer à (ne tapez pas svp, j'ai vraiment plus de place et c'est le cadeau de noel de mon zom) à une liseuse. C'est pas un livre mais c'est bien pratique surtout qu'il m'a été livré chargé de 300 livres environ.
Je ne désespère pas de déménager et d'avoir une pièce qui ne serait dédié qu'aux livres mais en attendant...
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Xinome
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptySam 23 Mar 2013 - 21:02

Arthur a écrit:
Je vais prendre un exemple extrême, alors. Imagine un auteur qui écrit un texte sur des fleurs, extrêmement mignon, et que tu le trouves magnifique, qu'il te parle, que tu en fais une analyse bucolique, que sais-je encore, dans la continuité d'un néoclassicisme. Alors qu'en fait c'est une parabole antisémite sur les races, mais pourtant ta sensibilité te dit que non, ce n'est pas le cas, tu admires ce morceau de bravoure champêtre.
Je considère que la première analyse n'est pas fausse, mais qu'elle est incomplète. Si j'en faisais une analyse bucolique c'est que je trouve des élément qui me poussent dans ce sens, ce n'est pas l'intention finale de l'auteur certes mais ça fait parti de ce qu'on peut ressentir en lisant le texte.

Citation :
Le truc certain, c'est qu'il faut amener l'élève, qui à partir d'une intuition plus ou moins juste énonce un point de vue sur le texte, à comprendre ce qui va ou ne va pas. Je pense pouvoir dire que tu es quelqu'un qui peut avancer ainsi, que contrairement à certains élèves tu ne devais pas te braquer obligatoirement ; peut-être que tes profs n'étaient pas trop patients.
Malheureusement mes profs n'avaient pas le temps/la volonté de m'aider à comprendre pourquoi ça n'allait pas. Peut être que si on avait prit le temps, ça se serait mieux passé. On avait le choix entre analyser un texte ou faire un écrit d'invention, je partais toujours sur la seconde option, au moins je prenais plaisir à écrire.

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Rantanplan
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyDim 24 Mar 2013 - 0:42

Maléfique a écrit:

P.S. : Les mangas sont des bandes dessinées.

Oui, mais un type de bande dessinée bien à part.

Certains lisent des BDs mais pas de mangas, d'autres l'inverse, d'autres encore lisent les deux.

(Je parle bien du "manga" en règle générale, je ne m'arrête à Naruto/Bleach/GTO/Pokemon, hein).



Maléfique a écrit:
Rantanplan a écrit:
- Candide (Voltaire)
C'est le seul de ta liste que j'ai lu.
Je l'ai lu durant ma scolarité mais pas par obligation.
J'étais vraiment attiré par Voltaire, la tolérance, l'utopisme, ... et je me suis laissé tenter.
Franchement, je ne regrette pas cette lecture et le résultat de mon travail de groupe en témoignait.

Il m'a vraiment gavé, ce livre.

J'ai bien compris ce que Voltaire voulait dénoncer à travers son œuvre, le contexte dans lequel il l'a écrit, pourquoi il a choisi la dénonciation à travers un conte, mais malgré tout cela, je me suis fait royalement chier de la première à la dernière page.

Citation :
Rantanplan a écrit:
C'était vraiment l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu. (Je trouve que cette phrase résume bien les classiques, de manière générale) et j'ai donc l'impression de perdre mon temps dans ce genre de bouquins.
Heureusement que cet avis n'est pas universel.
Je trouve que certains classiques ne sont réellement pas écrits dans cette optique.

Oh que oui, heureusement que mon avis n'est pas universel ! J'ai parfaitement conscience de ne pas souvent apprécier les œuvres, que ce soit dans la littérature ou toute autre forme d'art, à leurs justes valeurs, et je suis bien content de savoir qu'il y a d'autres personnes qui en sont capables et qui aiment ça.


Citation :
Rantanplan a écrit:
Que tu sois pas d'accord avec moi, ok, mais que tu me répondes uniquement avec des "au secours" et des smileys à la con, c'est de l'irrespect.
Restons calmes.
Arthur ne t'a pas manqué de respect et je suis certain qu'il prendra plaisir à te répondre jap

Je suis très calme, tu connais ma façon de parler un peu "abrupte".

je pense pas qu'Arthur se soit senti insulté par mon propos, mais si c'est le cas, je m'en excuse.

Maléfique a écrit:
]16 à 18 ans

* Huis clos - Jean-Paul Sartre

Je l'avais oublié celui-là, je me souviens pas vraiment de l'histoire, mais je sais que je l'avais adoré et que c'était une histoire sans fin !


Arthur a écrit:


Rantanplan, je suis un infini admirateur de Se questo è un uomo, je le connais très bien (depuis la troisième où j'avais travaillé dessus et également eu 18), et j'ai encore eu un cours dessus lors d'un de mes séminaires. Je te rejoins sur ce que tu écris à son propos, c'est très juste.

Au moins un point sur lequel on est d'accord ! Basketball


Citation :
Ce que j'exècre plus, c'est de faire une distinction littéraire / scientifique, qui n'a pas lieu d'être. Dire que Voltaire (par exemple) n'est pas scientifique, c'est comme dire qu'il n'est pas littéraire.

Voltaire scientifique ?

J'avoue ne pas spécialement connaître le personnage, mais c'est la première fois que je lis ça.

Philosophe et écrivain, oui, mais scientifique...?


Citation :
Dans ce cas, tu devrais lire Zola ou Balzac, qui s'immiscent dans tous les milieux avec une grâce inégalée (et donc utilisent, entre autres, un vocabulaire spécifique, propre à certains corps de métiers, à certains domaines comme les domaines scientifiques), mais pourtant j'ai comme l'impression que tu n'y trouverais pas ton compte. Pour ça :

Ma mère voulait que je le fasse, j'avais essayé mais... pas possible. Je trouve ça lourd.

Citation :
Rantanplan a écrit:
C'est le seul livre que j'ai lu qui "avance", où je reste pas planté pendant 50 pages à la même situation.
Libre à toi. Je pense qu'il faut accepter de ne pas comprendre où on nous emmène parfois, pour que cela soit plus efficace.
Un exemple : ce n'est pas parce qu'il se passe quelque chose dans ta vie, qu'elle est très pleine, qu'elle est plus enrichissante : tu en ressentiras quand même la vacuité. Un livre, c'est la même chose.

Je comprends, mais y a différentes façons de tourner en rond.

Je tourne en rond dans mes toilettes, je fais du surplace.
Je tourne en rond sur un stade de 400m, concrètement je tourne en rond, mais pourtant j'avance.

Et dans la majorité des livres que j'ai lus à l'école (et qui sont des classiques pour la plupart, je pense qu'on est d'accord ?), j'ai l'impression d'être dans les toilettes. Ou alors, ça avance mais je trouve ça inintéressant.

(Note : L'image des "toilettes" n'est pas insultante, j'ai pris cet exemple car c'est la pièce la plus petite que je connaisse, donc je compare pas les bouquins à des chiottes, qu'on soit bien d'accord).

Citation :
En fait, ce que je n'apprécie pas, c'est ta façon de mettre tout dans le même sac, sous le terme "classiques", d'où mon smiley, sûrement irrespectueux, je ne sais pas, mais peut-être parce que tu l'étais toi-même. Je me souviens d'une très belle discussion récemment sur T1 où nous avions parlé de littérature et de ce que nous lisions, avec une grande acceptation, en disant pourquoi tel roman nous plaisait moins, tel autre plus, où on disait tout mais sans mépris ("l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu", c'est méprisant), on avait par exemple pas mal parlé sur l'ennui que nous procurait certains grands chefs-d'oeuvre, on en était venus à dire que c'était à cause des personnages eux-mêmes qui s'emmerdaient tellement que nous-mêmes nous emmerdions.

Si c'était méprisant, j'aurais dit "l'art", pas "l'Art".

Et cette image-là, je la tire d'un prof, je ne sais plus si c'était un prof de philo ou d'HG. Je lui avais demandé si ce n'était pas chiant de corriger nos copies alors qu'il avait des copies de ES et de L, donc davantage portés sur l'écriture. (J'étais en "S"). Il m'avait alors répondu :

"Non, car vous aveZ une façon très scientifique d'aborder vos dissertations, elles sont très bien structurées pour la plupart, vous appliqueZ la méthode comme une formule mathématique. Le contenu est peut-être court, mais vous alleZ directement à l'essentiel, ce que vous dites en 2 pages, je retrouve la même chose cheZ des L mais ça leur prend 5 pages."

D'où mon image de "ça avance pas", "l'Art d'écrire beaucoup pour dire peu", etc.



Citation :
Je sais que c'est toujours ce livre que je conseille en général, mais lis donc Les liaisons dangereuses. Surtout que Choderlos de Laclos est un militaire et nullement un "littéraire", suivant ta classification, donc tu devrais aimer ^^

Pas pour tout de suite, mais je le lirai un jour (du moins j'essaierai), et je te donnerai mon avis dessus !

Maléfique a écrit:
Regarder un film me procure plus de sensations que lire.
Par contre, je reconnais que la lecture permet un meilleur développement de l'imagination.

[mode kikoololilol] Nah mais lis les Harry Potter, c'est 100 fois mieux que les films, quoi.

Mais ok, le film procure des sensations, de la colère de voir tes bouquins se faire ravager à l'écran.[/mode kikoololilol]
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyDim 24 Mar 2013 - 0:46

Lire ça ne sert a rien. Les bons livres finissent en film. Autant attendre.
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyDim 24 Mar 2013 - 1:27

C'est intéressant de te lire Vinny (oui, même ta justification pour la liseuse ^^).

Xinome a écrit:
Si j'en faisais une analyse bucolique c'est que je trouve des élément qui me poussent dans ce sens
Et tu fais donc un contre-sens Wink.

Rantanplan a écrit:
mais malgré tout cela, je me suis fait royalement chier de la première à la dernière page.
Il a un putain d'humour corrosif pourtant Voltaire, surtout dans Candide.

Rantanplan a écrit:
Philosophe et écrivain, oui, mais scientifique...?
Tu as répondu toi-même à ta question. Philosophe.

Rantanplan a écrit:
Je tourne en rond sur un stade de 400m, concrètement je tourne en rond, mais pourtant j'avance.
Tu tournes en rond dans un livre, concrètement c'est le même objet, mais pourtant tu avances, entre le début et la fin. Ne cherche même pas ce genre de parallèle avec moi, tu n'y arriveras pas (je dis ça honnêtement). Je trouve juste ça dommage, c'est tout.

Je ne réponds pas à ta distinction encore arbitraire des S et des L / ES, c'est stérile Razz.

Djoach a écrit:
Lire ça ne sert a rien. Les bons livres finissent en film. Autant attendre.
J'attends toujours l'adaptation de Proust (pour ne citer que lui). Elle ne viendra pas.
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Message(#) Sujet: Re: La littérature, entre humilité et mépris ? La littérature, entre humilité et mépris ? EmptyDim 24 Mar 2013 - 1:51

Arthur a écrit:
Xinome a écrit:
Si j'en faisais une analyse bucolique c'est que je trouve des élément qui me poussent dans ce sens
Et tu fais donc un contre-sens Wink.
Ton exemple est extrême, mais pour moi ne faire que ça est incomplet, pas faux.
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