non j'ai juste lu les critiques avec "la citation qui tue" et j'avoue dans le contexte ca pete ca maman

C'est comme si tu disais aujourd'hui je dirige une boite qui chasse de l'extremiste, bill gates ca va devenir un pauvre

Bah c'est le but du topic non ? :p

Oui mais j'aime bien cette phrase

Et, soit dit en passant, j'aime bien parler pour ne rien dire, et pis j'ai trouvé que c'était une bonne entrée en matière pour me taper l'incruste parmi vous

Bah, est-ce qu'on peut parler pour ne rien dire ? On parle pour dire quelque chose, pour exprimer, communiquer une pensée. Il semble difficile de concevoir qu’on puisse parler pour ne rien dire. Le langage humain, à la différence de la communication animale (qui désigne un comportement adapté à une situation) est compréhension d’un sens.
Pourtant on ne saurait ignorer l’insignifiance du bavardage qui nous envahit : ce n’est plus que flot ininterrompu de paroles incohérentes ; on répète ce qui se dit, ce qu’on dit sans plus jamais chercher à savoir de quoi on parle.
La parole servirait alors de masque à la pensée : on parlerait de tout et de rien afin de ne pas trahir nos pensées véritables. Mais si le bavardage est un masque, peut-être nous dissimulerait-il plutôt la réalité elle-même : on tient des discours insignifiants pour échapper à l’absurdité d’une condition à laquelle on ne saurait faire face sans voile.
De plus, parler, c’est non seulement dire quelque chose mais dire quelque chose à quelqu’un. Il n’y a pas de parole sans destinataire, qui ne soit adressée à quelqu’un. C’est en un deuxième sens qu’on peut alors entendre parler pour ne rien dire : « pour » ne désigne plus la visée mais le résultat : on peut vouloir dire quelque chose et notre destinataire comprendre autre chose. On aura alors échoué à formuler ou à communiquer notre pensée.
Comment expliquer cette emprise du bavardage ? Est-il possible d’y mettre un terme ? A quelles conditions est-il encore possible de ne pas parler pour ne rien dire ? Parler est-il définitivement « devenu affaire de mauvaise manières » ainsi que l’écrit Theodor W. Adorno dans les Minima Moralia (Réflexions sur la vie mutilée) ?
Comment expliquer le phénomène du bavardage ? On parlerait de tout et de rien afin de dissimuler à l’autre la véritable nature de nos pensées. La parole nous sert à donner le change, elle fait écran à la pensée. Pourtant vouloir ainsi cacher le fond de notre pensée serait la preuve d’une grande naïveté. Pour celui qui sait écouter les accents, le rythme, l’intonation, tout nous trahit. La voix nous expose et constitue une mise à nu plus parfaite que la nudité du corps elle-même.
Mais la parole bavarde, insignifiante, fait bien plus efficacement écran à la réalité : on parlerait pour ne rien dire afin de se masquer notre effroi, effroi qu’engendre la peur de la mort ou bien l’absurdité d’une vie vouée au labeur. Or, s’il est vrai que le bavardage s’étend au point qu’on ne puisse plus faire silence, c’est peut-être que l’homme ne connaît plus d’autre activité que le labeur (activité gouvernée par la nécessité), qui lui inspire ennui, lassitude et dégoût. L’homme échoue désormais à retrouver dans la forme de la réalité extérieure, son empreinte, son image : « Nous ne sommes plus capables de comprendre les choses que nous sommes cependant capables de faire ». Hannah Arendt. Condition de l’homme moderne.
Il est une troisième raison plus pérenne qui tient à l’essence de l’essence de la pensée. Originairement, nous sommes tous également voués à la nécessité de parler sans savoir ce que nous allons dire. La pensée suit le langage et la parole fait penser. On ne peut réduire la langue à une simple nomenclature : il n’y a pas de relation directe entre le mot et la chose ; le mot renvoie à la chose par la médiation du concept. Le signe linguistique n’est pas un simple indice de perception mais la marque d’une conception. Ainsi, penser, c’est vouloir trouver un sens à ce qu’on dit, c’est chercher dans les mots le sens des mots. Il n’y a pas de pensée qui préexiste au langage : la pensée fait corps avec la parole.

Bon, vu que personne ne m'a lu, lisez au moins cette petite conclusion : Parler pour ne rien dire, c'est se mettre à la portée de tous. Dire des choses intelligentes, c'est courir le risque de se fâcher avec son interlocuteur.

T'es philosophe dis-moi x)

Moi aussi j'aime parler pour ne rien dire, mais pas au point de faire un message aussi long que toi x)

Liffey, tu peux taper l'incruste de toute façon, ça ne me -nous- gêne pas

Azylis a écrit:

T'es philosophe dis-moi x)

Moi aussi j'aime parler pour ne rien dire, mais pas au point de faire un message aussi long que toi x)

J'aime bien écrire, ça s'arrête là

j'ai passé exactement 1.315 sec à lire ton post arthur !

Héhé j'en profite içi .. je te connait pas toi bonjour

Dans une dissertation, ou autre essai argumentatif, tu commences toujours par dire ce qui paraît évident dans une "introduction", ce qui sera contredit dans le développement. S'il n'y avait pas d'évolution, ce ne serait pas une 'argumentation' (bien que je ne pousse pas le mot jusque là pour ce petit texte).
Nxou, je n'en attendais pas moins ^^

On voit qu'il y en a qui ont suivi leurs cours de français

Azylis a écrit:

On voit qu'il y en a qui ont suivi leurs cours de français

Ou qui les suivent toujours

suivre des cours de français ?

Aahahhahaa

Pardon c'est nerveux.

Ca ne ferait pas de mal à certains

Nan mais nxou il préfère l'anglais :p

non

je préfère l'anglaise


nuance très importante

Felicity a écrit:

Bah, c'est pas grave on t'aime bien quand même.

Non

spa grave je prefère felicity à p0pi

Il préfère les filles en général x)

:drunken: je vous aime mesdemoiselles :drunken:



/me commence à cracher les épines de la fuckin' rose de merde qu'il avait entre ses dents




*délire off*

nxou a écrit:

Héhé j'en profite içi .. je te connait pas toi bonjour

Désolée du retard : Bonsoir toi.

Arthur a écrit:

Dans une dissertation, ou autre essai argumentatif, tu commences toujours par dire ce qui paraît évident dans une "introduction", ce qui sera contredit dans le développement. S'il n'y avait pas d'évolution, ce ne serait pas une 'argumentation' (bien que je ne pousse pas le mot jusque là pour ce petit texte).

J'ai toujours été à chier en disserte (bien pour ça que j'ai pris l'invention au bac). Je fais ma Term L et après on se lancera dans une étude approfondie du sujet ?

Hum, il est un spece quand mêe, des fois on le prendrait pour un pédophile pervers

* Moi avant la Term L j'ai du temps *

* J'ferais pas L, j'ferais S, c'est mieux *

@feli
évidemment comment veux tu pouvoir ardemment communiquer ma passion avec clarté si j'ai ca dans la bouche non ... ca marche moins.

Tu m'imagine comment ? le type qui se casse le gueule en grimpant au balcon de la princesse ?

Vraiment pas non ^^'

me faudrait un coup de main pour savoir laquelle de vous deux à le béguin pour moi


@azy vient me dire ca en face !

Azylis a écrit:

* J'ferais pas L, j'ferais S, c'est mieux *

Alors la mon ptit va faloir m'expliquer en quoi la S c'est mieux que la L ! Encore à la limite que tu me dises que c'est une section qui t'intéresses plus car ayant plus de rapport avec les matières dans lesquelles tu as plus de facilités..ok...et encore même là j'y croirais pas trop..