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 Jour 4 : Soleil Rouge, un instant de répit.

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Elyador
Loup blanc solidaire
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Elyador

Féminin Date d'inscription : 01/05/2011
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Message(#) Sujet: Re: Jour 4 : Soleil Rouge, un instant de répit. Jour 4 : Soleil Rouge, un instant de répit. - Page 4 EmptyLun 15 Aoû 2011 - 22:31

Bûcher Clos

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Elyador
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Message(#) Sujet: Re: Jour 4 : Soleil Rouge, un instant de répit. Jour 4 : Soleil Rouge, un instant de répit. - Page 4 EmptyLun 15 Aoû 2011 - 22:38

Un cri strident… Un hurlement long. Une plainte. Plus rien.
Le silence. Pesant…
Cette odeur, nauséabonde… Une odeur de sang, de putréfaction.
Une odeur de mort…
Le froid, la faim et par-dessus tout la soif le rongeaient. Quelque chose de froid coula le long de son dos.
Il frissonna… De l’eau.
Asyendil ouvrit doucement les yeux. Sa vue était floue. Brouillée. Il essaya de bouger mais une violente douleur le parcourut. Il grimaça et se mordit la lèvre inférieure pour ne pas hurler…
Un goût amer l’emplit. Un goût de fer, de sang. Les soldats l’avaient battu avant de le jeter dans cette misérable cellule. Il avait perdu connaissance. Quelle heure était-il ? Depuis combien de temps était-il ici ? Il n’aurait su y répondre. Le mur contre lequel il était attaché était glacial. Humide…
Il inspira profondément.
Les contours devinrent peu à peu nets. Il aperçut que la mousse le recouvrait par endroit et de l’eau s’écoulait par de petites anfractuosités. La cellule n’était pas très grande. De forme circulaire, semblable à puits. C’est alors qu’il perçut une très faible lueur. En effet juste au dessus de lui, à une hauteur considérable, se trouvait une petite ouverture. Elle ressemblait à une persienne. Obstruée par de larges barreaux. Anéantissant tout espoir d’échappatoire. Elle servait juste à faire passer un peu d’air. Il découvrit que c’était la nuit. Mais quelle heure était-il ? A peine plus loin, un petit escalier remontait en direction d’une porte en bois cernée de gros clous métalliques.
Il avait froid. Le mur contre lequel il était enchaîné était glacé. De lourdes chaînes entravaient ses poignets. La position était inconfortable. Douloureuse. La blessure faite par l’assassin le faisait souffrir. La cellule tanguait. Il en avait mal au cœur. Sa gorge était sèche. Il était assoiffé. Il ferma les yeux et laissa retomber sa tête.
Les minutes s’écoulaient…
Il frissonna et cracha un peu de sang. A quoi bond ? Il était prisonnier. Enchaîné et à bout de force. Astharof avait du envoyer son armée. Et il s'était fait prendre dans la forêt. Il avait tué Karasu. L’usurpateur - Astharof - apparut dans son esprit.
« - Astharof… » Murmura t-il faiblement. Il soupira. L’espoir le quittait. La fatalité l’envahissait.
Les minutes s’écoulaient… lentement et pourtant si vite. Elles filaient, glissaient comme du sable dans le creux de la main. Insaisissables même par la magie.
« - Asyendil, Ļiręn sĦû jhέmåi sæ ώörЂ » Un léger sourire apparut sur le visage de l’elfe. Mais il garda les yeux fermés.
La voix poursuivit.
« $ôŧaδ ξΰsærί aλnüζe ŊŧiжyюЭ,
Бяöùз‐ћѳηΰio §hœçàn Ŧǻnôŧħģ nĕī,
Ώĕősa jâ¢t¥¤ë ßæm Ërïðô ñŧópÌ× »


Cette fois Asyendil rouvrit les yeux.
« - Que fais tu ici ? Pourquoi n’as-tu pas rejoint le monde de Djær ? »
« - Je ne peux trouver la paix »
Lui souffla doucement à l’oreille son interlocuteur.
Asyendil le regarda mais ne répondit. Son regard en disait long sur sa détresse. Le spectre le comprit.
« Allons, ne perds pas espoir. Tout ne va pas si mal. L’avenir n’est pas encore décidé. Yukina va bien mais l’armée d’Astharof est toute proche du repère. L’affrontement aura bientôt lieu. » Les yeux d’Asyendil s’illuminèrent quelques instant.
« - Mais que puis-je faire ? Je suis prisonnier. Tu le vois bien. »
« - C’est à toi seul de décider. Je ne puis t’aider. » Ghalan posa une main contre son cœur. « Ne perds pas espoir. Astharof ma tué mais tant qu’il sera sur le trône, je ne pourrais trouver le sommeil. Seul les rebelles et toi pouvez mettre fin à son règne. Asyendil, l’avenir n’est pas encore décidé. Libère toi de tes chaînes. Echappes-toi ! Il n’y a pas beaucoup de garde. La majorité est partie pour tuer les rebelles. Dépêches toi, pars, tu le peux, tu en as la force… » Il s’arrêta et se pencha. « Je dois m’en aller. Je ne puis apparaître longuement aux mortels. Mais saches que je serais toujours à tes côtés. Je veille aussi sur Yukina. Dis lui que je regrette tellement… » Asyendil acquiesça.
Ghalan s’écarta et sourit « Je suis heureux de t’avoir revu mon frère et souviens-toi,
Ąoŧώi‽-ѣύpşąë īċğnā ßæÿsħijô. »
« - ĦaЊεζφ πΰжïбз Ёђsѓіâm ℓѳч. » Lui répondit Asyendil.
Silencieusement, le spectre s’évanouit laissant place à une douce luminescence bleutée.
Le silence revint. L’elfe réfléchissait. Ghalan avait réchauffé son cœur. Sa blessure ne le faisait plus souffrir. Il n’avait plus froid et ne sentait même plus la soif. Il remercia son frère adoptif pour ses paroles et ses soins. Il avait raison. Il ne devait pas abandonner. Il était peut être enchaîné mais peut être pouvait-il aider les rebelles. Il devait le tenter. Il n’avait rien à perdre si se n’est la vie. Il ne devait pas rester ici. Il ne pouvait pas…
Il se redressa et fixa intensément ses chaînes puis usa de son pouvoir contrôlant le feu. Il serra les dents pour ne pas hurler en sentant le contact du fer rouge contre sa peau. Puis il prononça d’autres paroles de l’ancien langage. La glace l’apaisa subitement. Les chaînes cédèrent. Le métal ne résistait pas vraiment aux changements de température brutaux. Seul l’alliage de son épée avec cette capacité. Puis il s’approcha de l’entrée et écouta. Il ne perçut aucuns mouvements. Aucuns bruits mise à part le crépitement des torches. Il tâtonna la porte. Le bois était épais et solide. Il n’avait pas assez d’énergie pour invoquer un nouveau sortilège. De plus il n’était pas sur que cela passe inaperçu. Il décida alors d’appeler. Son attente ne fut pas longue. Quelqu’un vint rapidement. Un cliquetis se fit entendre et sans réfléchir le soldat entra. Asyendil se jeta sur lui. Le prit à la tête et d’un geste sec lui brisa la nuque. Les os craquèrent. Le jeune officier n’eu même pas le temps de riposter. La vie l’avait déjà quitté. L’elfe le déposa délicatement au sol. La jeunesse du soldat l’affecta quelque peu. Il ne devait même pas avoir vingt ans. Il attrapa son épée dont il noua le ceinturon à sa taille et prit sa lance.

Il atteignit très vite l’aile du palais qui faisait office d’appartement privé. Rien n’avait changé mis à part la décoration. Elle était plus sombre, plus austère. D’une certaine manière, il était ravi de retrouver ce lieu qu’il chérissait tant. Mais avec la situation actuelle, il semblait avoir perdu de sa beauté, de sa magie. Un étrange malaise enserrait son cœur au fur et à mesure qu’il avançait.
Au détour d’un couloir, il croisa un commis de cuisine. Il s’empressa de lui demander où se trouvait Astharof, avec une certaine réserve tout de même. Prétextant une importante nouvelle à annoncer au souverain. Le serviteur ne se méfia pas et lui répondit. Asyendil voyait très bien de quelle pièce il s’agissait. Il s’y rendit non sans une certaine appréhension. Alors qu’il approchait, il entendit plusieurs voix et soudainement, elles se turent. Il fronça les sourcils intrigué et soucieux mais frappa à la porte. Personne ne lui répondit mais il entendit un bruissement. Et la voix impétueuse d’Astharof résonna :
« - Entrez ! »
Il poussa les portes et entra. La pièce était quasiment plongée dans le noir. Il plissa les yeux pour s’y habituer. Il jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Il n’y avait personne d’autre. Le cœur de l’elfe se mit à battre plus fort. Il était LA ! Astharof était assis. De dos. Tranquillement dans l’un des fauteuils devant la cheminée. Sans méfiance, sans défense. A quelques pas seulement du mage, qui était comme hypnotisé.
Le souverain ne prit pas la peine de se lever. Il tourna à peine la tête pour regarder le visiteur et apercevant du coin de l’œil l’armure brillante des gardes, ne se méfia point. [Il n’avait à craindre personne de toute manière. Envisager que quelqu’un pénètre dans la forteresse dans l’intention de le tuer était pour lui inimaginable.] Toutefois il semblait contrarier. De plus Asyendil nota deux coupes en cristal. Probablement celle d’Astharof, vide. L’autre à demi pleine.
« - Que me voulez-vous ? » Questionna le roi d’un ton froid et détaché.
« - Mon… Mon seigneur, je vous dérange il me semble, je peux repasser plus tard. Vous avez de la visite. »
Astharof tourna la tête et s’aperçut du verre de Karasu.
« - Non mon invité ma fait faux-bond. Que me voulez-vous ? » Pressa t-il d’un ton autoritaire.
Asyendil n’avait pas pensé à ce qu’il pourrait lui dire. Aussi il improvisa dans son nouveau rôle.
« - Cela concerne l’un des prisonnier… Je…» Commença t-il en se rapprochant doucement. Chaque mot qu’il prononçait et en particulier "Mon seigneur" était comme une torture. Un supplice qui lui fendait le cœur et l’emplissait de haine et de tristesse confondues. Il se positionna juste derrière le souverain, qui n’avait pas remarqué son déplacement. Le dominant aisément. Il dégaina silencieusement l’épée. Bafouillant quelques mots pour gagner du temps. Puis d’un geste violent il enfonça la lame dans le coussin du fauteuil. L’arme le transperça. Astharof hoqueta. Il baissa la tête. La pointe de l’épée étincelait sous la lumière des flammes. Un long filet de sang s’écoulait de sa bouche et de sa plaie. L’épée l’avait transpercée de part en part juste sous le sternum. Il porta sa main à sa blessure lorsque qu’Asyendil la retira vivement. Astharof hoqueta de plus belle. Il essaya de se lever mais tomba à genoux devant la cheminée

Asyendil retira violemment l'épée du roi et se figea. Il venait d’entendre un bruissement. Son sang se glaça, un frisson le parcourut. Des gardes allait arriver. Et devant lui, mourrait le roi. Lui le pacifiste, lui qui recherchait pas la paix. Il avait tué, certe un usupateur et un meurtrier, mais il avait tué... Le mage était désemparé. Il ne savait pas trop comment réagir. Astharof se traînait sur le plancher, tâchant le tapis d’un rouge encore plus foncé que le tissu. Ne tenant plus sous son regard assassin d'Astharof, Asyendil se dirigea d’un pas mal assuré vers la sortie. Arriver à la limite de la pièce, il s’enfuit en courant, en tenant toujours l’épée contre lui.


Mozana est morte tuée par un rebelle, elle incarnait Astharof - Loup Garou


Résultat des votes
Spoiler:


Le Rp n'est pas à prendre en considération.
Nuit 4 > Lundi 15 août.
- Le salvateur et la voyante ont jusqu'à 21h pour utiliser leur pouvoir. (Mp à envoyer à Amandier)
- La sorcière a de 21h à 22h30 pour connaître le nom de la victime et utiliser ou non ses pouvoirs. (Via Amandier)
- Les loups ont jusqu'à 21h pour désigner leur victime dans l'antre.

Les résultats seront donner à 23h


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